Un journalisme de poupée

Claire Chazal vient d’être évincée des JT pour cause d’audimat. Ce cas d’école montre que l’audimat est en train de modifié, aussi en France, les valeurs importantes du journalisme de Télévision qui, comme le journalisme tout court, se fonde essentiellement sur le contenu et non sur la forme. La durée à l’écran de Mme. Chazal était un exemple de l’exception française face à un phénomène global á l’américaine d’avantager le physique jeune féminin, qui a pour conséquence le lifting en masse pratiqué par des personnalités TV dans le monde entier et/ou le remplacement des professionnels expérimentés par des jolie jeunes. Une question importante s’impose aux professionnels : quels critères privilégier quand l’audience impose ses choix ?

KLARA BUDA

New York Sep 23, 2015 @ 12:10                       CC

Quels critères privilégier quand l’audience impose ses choix ?

On va, bien tôt, avoir un Journal Télé complètement  topless ?

Claire Chazal vient d’être évincée des JT pour cause d’audimat. Journaliste réputée et très suivie jusqu’à maintenant, la chose qui lui a fait default actuellement, c’est un visage de poupée liftée à l’américaine, puisque aucune faute professionnelle n’a pas été mentionnée.

Étant donné que la qualité journalistique et l’éloquence ne  sont pas données forcement aux jeûnes diplômées sans expérience et aux plus belles faces, alors c’est la forme qui gagne sur le contenue donc le journalisme de la télé perd la force et le professionalisme. Il perd cette force qui lui ait donnée par des individualités remarquablement libres, par des personnalités appréciables, aimées et respectées pourleur façon de faire le journalisme et souvent par leur façon indépendante d’être.

La présentatrice du journal, devient alors la façade d’une rédaction dont les décisions changent chaque jour selon la spécificité d’un rédacteur en chef dont la présence dépend de l’agenda.

Cette «individualité » changeante de l’antenne se cache alors sur le joli visage de la présentatrice, qui faute d’être elle-même, n’a pas et ne peux avoir ni une propre individualité, ni une propre personnalité…Oubliez alors les scoops et le talent de rebondir sur les interviews en direct et l’actualité « chaude », oubliez alors cette espèce rare appelée : Grand Reporter, dans l’échelle hiérarchique de la prestigieuse carte de presse française, qui part personnellement sur place et fait les grands reportages inoubliables de grand évènements planétaires ( guerre, crise des réfugiées) qui signe la vérité par sa propre crédibilité, en faveur des journalistes aux visage de poupée jouant les info comme dans un film Hollywoodien or dans un reality show à la John Rivers.

Le choix des belles présentatrices…

Aussi paradoxale que cela peut paraitre, la façon Chazal est une façon fondée dans la substance, le contenu beaucoup plus que dans la forme et, cela est lié a son propre freed personnage, qu’elle incarnait à TF1 et dans le journalisme français. Toute cela dans un monde de télé européenne ou toujours, un peu plus, gagne un américanisme exacerbé de visages d’antenne à la Joan Rivers, qui impose à l’écran des vedettes aux opérations plastiques et qui apportent à l’écran aussi bien qu’aux cinémas des faces de poupée de la soixantaine, voire quatre-vingts ans dans ce dernier exemple d’étoile de Télé-réalité, désirées dans une audience dominante et dominée de machistes, qui préfèrent des visages parfaits, (alias poupées sans rides) chez une journaliste. Cette éviction est une attitude qui tue la façon libre en ne se souciant pas de l’extérieur et de ce qu’on va dire, qui tue ce courant féminin français incarné à l’écran par Claire Chazal (et d’autres dames bien sûr), mais on peut dire qu’elle a porté « le flambeau » plus loin. N’oublions pas que de nombreuses intellectuelles, femmes de lettres et journalistes d’avant garde, passé la cinquantaine, se sont “ rangées” et sont rentrées à la “ norme” à cause de la pression de l’opinion dominante. Une pression qui gagne du pouvoir dans les positions de faiblesse qui elles-mêmes deviennent douloureuses quand cette opinion est forcée en nous par un parent agonisant ou un enfant qui faute de distance et/ou d’expérience rêve et voudrait une maman à la « norme », pas différente des autres mères.

Claire Chazal représentait presque un record dans ce genre, se suffisant de son professionnalisme et de sa liberté, elle a résisté aux tentations du genre: faire un lifting!

Serait-elle obligée de ce passage “obligatoire” de « poupéeisisation » américaine? Rebondiras-t-elle liftée dans un autre journal ? Or incarnera t – elle  la dernière représentante  de cette  façon française de faire la télé féminine, qu’elle incarnerait.

Un autre question s’impose : le journalisme professionnel á la télé est-il entrain de changer de visage ? Quels critères privilégier quand l’audience impose ses choix ?

Enki Bracaj - RAI - Zjarr KBP

Enki Bracaj – RAI –

 

 

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On va avoir bien tôt un Journal Télé complètement  topless ?

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