Putin doit tomber, si nous voulons rester libres!

La chute de l’UKRAINE,  dont le despote a décrété qu’elle n’existait pas, annoncerait celle des pays Baltes et de la Finlande, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Moldavie, et la réalisation du grand rêve morbide de l’ancien voyou de St-Pétersbourg: le rétablissement de l’autocratie d’esprit tsariste sur tout le territoire de l’ex-empire soviétique, jusqu’à Prague et Dresde, dont il fut le KGBiste attitré.

Putin doit tomber, si nous voulons rester libres! Un pacte sino-soviétique, de fait ou de droit, viendra sinon partout imposer le règne de la tyrannie et la mystique de l’impérialisme.

Claude Arnaud
Ecole détruite près du centre de Kharkiv, 28 février 2022, ph courtoisie Sergey Bobok, Afp.

Paris, mardi, le 1 mars 2022.

Aujourd’hui, cinquième jour de l’offensive menée par l’armée russe en UKRAINE, les centres administratifs des villes de Kharkiv/Karkov (1, 5 millions d’habitants) et de Tchernihiv (300.000 habitants) ont été lourdement bombardés pendant la nuit. Des tours d’habitations civiles ont été prises pour cibles sur tout le territoire par des obus destinés à terroriser. Il est de plus en plus clair que la politique du tapis roulant qui a permis à Poutine de détruire Grozny, pendant la seconde guerre de Tchétchénie, et de rendre l’essentiel de la Syrie à son dictateur héréditaire va être mise en oeuvre en Ukraine, pays de 45 millions d’habitants situé à 4 heures d’avion de Paris (pour Lviv/Lvov).

Les écoles, les hôpitaux, les dépôts de biens essentiels (farine, essence) les centrales et les barrages électriques seront ses prochaines cibles. Cette boucherie programmée ne peut aboutir. La chute de l’UKRAINE,  dont le despote a décrété qu’elle n’existait pas, annoncerait celle des pays Baltes et de la Finlande, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Moldavie, et la réalisation du grand rêve morbide de l’ancien voyou de St-Pétersbourg: le rétablissement de l’autocratie d’esprit tsariste sur tout le territoire de l’ex-empire soviétique, jusqu’à Prague et Dresde, dont il fut le KGBiste attitré.

La maladie du Kremlin – mégalomanie and paranoïa – a fait une nouvelle victime, après Ivan le Terrible et Staline. La Russie est en passe de redevenir la prison des peuples que Lénine lui-même dénonçait. Il y aura, espérons-le, quelques généraux pour estimer qu’ils ne sont plus que de simples exécutants de la politique des Services Secrets, ce gang d’empoisonneurs et d’assassins (Anna Politovskaïa, Alexandre Livitnenko, Boris Nemtsov, Andreï Navalny, etc, etc…)

Déjà l’on pouvait deviner de lourdes réticences sur le visage du chef des services de renseignements, du ministre de la guerre et du chef des armées, à mesure que l’autocrate leur demandait leur « avis » ou leur assénait ses ordres, à la veille de l’offensive. Espérons que quelques oligarchs assez charitables pour penser à leur portefeuille avant leur « patrie » viendront financer leurs efforts et que Poutine finira exécuté par ses sbires, comme les Ceaucescus.

Il doit tomber, si nous voulons rester libres. Un pacte sino-soviétique, de fait ou de droit, viendra sinon partout imposer le règne de la tyrannie et la mystique de l’impérialisme.