Paris, le 2 Avril, 2025
Le regard glisse, évite,
comme une phrase mal écrite.
Le cœur, lui, bat ailleurs — pas bien loin,
mais dans la lumière d’un jour où l’on n’entre pas.
Il répond par des silences polis, sourit…
comme on souffle sur la mèche d’une bougie,
au sortir de la nuit…
Un cœur en exil
ne boucle pas ses bagages.
Il reste là, sans porter de visage.
Plus personne ne sait
où il vit, ou s’il vit encore.
Un cœur en exil
est un feu couvert d’or,
plus vif que les flammes visibles…
© Klara Buda – – 02042025