Synopsis du Roman Chloroforme

La mise en coupe réglée de toute une population, son asservissement, la négation de tout choix personnel, telle est la loi. Une jeunesse étouffée dans ses désirs, la sidération collective n’empêche pas Alma de se forger une volonté de réfractaire, mais s’opposer, c’est être promis à un destin tragique. Le récit nous fait partager la lucidité advenue et le malheur annoncé. Le totalitarisme est montré sous tous ses aspects comme un poison inoculé sans merci. De rares rebelles sont broyés, les autres tremblent ou s’abaissent. Leurs portraits demeurent dans la mémoire des lecteurs, si on en croirait ce qu’on en a pu dire.

KBP
“Colossus” as Courtesy of Eric Drooker for Albanian Publishing

Roman Chloroforme de Klara Buda

Description

Chloroforme a été présenté dans Courrier international comme l’occasion de comprendre « comment la narcose de la dictature pénètre l’esprit des citoyens et les endort pour toujours. Ce livre dépeint une dictature brutale, qui broie successivement l’intimité, la pensée, la culture, les opinions divergentes et finit par anéantir jusqu’à la chair humaine – un système machiste qui supprime les femmes pour préserver sa propre immoralité ».

L’héroïne, Alma Sabin, dont les parents appartiennent à la nomenklatura voulut longtemps se cacher l’horreur du système. Tombant amoureuse du fils d’une victime du régime, elle va se retrouver, dès qu’enceinte, réprouvée et bientôt déchue. C’est un monde dantesque qu’elle découvre alors. Comment sauver l’enfant qu’elle porte alors qu’elle est prisonnière d’une chambre d’hôpital où l’on veut lui faire endosser l’identité d’une morte ?

Chloroforme nous plonge au sein d’une société consumée par le mensonge et la peur, où chacun se défie de tous et de soi. Une réfractaire peut-elle survivre ?

La mise en coupe réglée de toute une population, son asservissement, la négation de tout choix personnel, telle est la loi. Une jeunesse étouffée dans ses désirs, la sidération collective n’empêche pas Alma de se forger une volonté de réfractaire, mais s’opposer, c’est être promis à un destin tragique. Le récit nous fait partager la lucidité advenue et le malheur annoncé. Le totalitarisme est montré sous tous ses aspects comme un poison inoculé sans merci. De rares rebelles sont broyés, les autres tremblent ou s’abaissent. Leurs portraits demeurent dans la mémoire des lecteurs, si on en croirait ce qu’on en a pu dire.