France, 26 Novembre 2015
Hier, c’était la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le secrétaire des Nations Unies, Ban Ki-moon s’est exprimé sur ce sujet : « La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaitre ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière. »
En allant plus dans les détails, un rapport de l’ONU (mis à jour en octobre 2015) sur les violences faites aux femmes dans le Monde, décrit en fait une réalité bien assez sombre et très inquiétante.
Les violences causées aux femmes n’ont pas réellement de frontières, n’ont pas de limites et concernent n’importe catégorie sociale. La violence envers les femmes existe partout, que ce soit dans les pays du tiers monde, en voie de développement ou développés.
Au XXI siècle, les chiffres ci-dessous donnent de la matière à réfléchir sur nos comportements primates, bestiaux et irrespectueux envers les femmes :
- 70 % des femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie ;
- 43 % des femmes ont été victimes au cours de leur existence de violences psychologiques exercées sous une forme ou une autre par un partenaire intime sur les 28 États membres de l’Union européenne ;
- 700 millions de femmes actuellement en vie se sont mariées alors qu’elles étaient encore enfants (avant l’âge de 18 ans) ;
- 120 millions de filles dans le monde (soit un peu plus d’une sur dix) ont déjà été forcées à avoir des relations sexuelles ou à s’adonner à d’autres actes de nature sexuelle à un moment donné de leur existence ;
- 133 millions de filles et de femmes, dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, ont subi une forme de mutilation génitale féminine/excision quelle qu’elle soit ;
- 246 millions de filles et de garçons subissent des violences à l’école chaque année ;
- 23 % des femmes non hétérosexuelles (se déclarant lesbiennes, bisexuelles ou autre) interrogées en 2014 au sein de l’Union européenne ont indiqué avoir subi des violences physiques et/ou sexuelles ;
Il est plus qu’urgent de dire STOP à la violence, à la barbarie et à l’humiliation à l’égard des femmes qui ne sont d’autres que nos mères, tantes, épouses, filles, cousines ou amies.
La rédaction KBP