Gilets Jaunes Désolés… voulez vous du thé?

Les gilets jaunes bloquaient les sorties partout en France en signe de protestation. Mais, bon enfat, sur la route departementale 7, ce matin ils offraint du thée pour les voyageurs qu’ils empechaient d’avancer. C’est cela l’esprit français de protestation – on vous empeche de circuler pour vous sensibiliser mais ils restent gentils et vous disent: “Nous sommes sincèrement désolés pour la gêne occasionnée; voulez vous du thé?”

KBP
Photo ce matin le 8 décembre, 2018 – Montargis, Loiret, Centre-Val de Loire.

 

Paris, le 8 décembre, 2018

Les gilets jaunes bloquaient les sorties un peu partout en France en signe de protestation. Mais, bon enfant, sur la route departementale 7, Châlette-sur-Loing ce matin, ils offraient du thée pour les voyageurs qu’il empechaient pour 10 minutes de circuler.

C’est cela l’esprit français de protestation – on vous empeche de circuler pour vous sensibiliser et pour que vous compreniez leur  situation, mais ils restent gentils et vous disent: “Nous sommes sincèrement désolés pour la gêne occasionnée; voulez vous du thé?”

Route D 7, Châlette-sur-Loing ce matin 8 décembre, 2018

Voilà les questions que KBP a posé à Linda Ravet: – Qu’est ce que vous réunit avec d’autres protestants? / quels sont vos demandes particulaires?/quels sont vos représentants ?

LR: “Ce qui me réunit avec les gjs ç’ est chaque revendication que je vis au quotidien.

Je suis une maman de 2 enfants et je fait de l’aide à domicile touchant à peine 850 euros.

Mes demandes  sont l’augmentation du smic, l’augmentation du pouvoir d’achat et la restitution du pouvoir en place.

Mon seul représentant c’ est moi même!”

Quand, après coup, on demande à la seule personne qu’on connait, qui sont les autres noms dans la photo la réponse est: “Je ne connaît pas les autres personnes avec moi, on arrive le matin et on sympathise et on s’épaule pour la journée…” sacré citoyen!

Coté police source RFI:

Etre reçu à l’Elysée avant qu’il ne soit trop tard. Voilà le message porté par les syndicats de policiers ce lundi. Ils se disent à bout de nerfs. Yves Lefèbvre, responsable national du syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière est inquiet : « Il va bien falloir à un moment donné que le président de la République comprenne que nous, policiers, n’en pouvons plus. Si on a un autre cas de casse comme samedi, je crains qu’il y ait des morts ». La crainte des forces de l’ordre est de voir le mouvement échapper à tout contrôle notamment si les lycées et les étudiants se joignent à la contestation.