Tout beigne pour Alma Fishta, jeune fille issue d’une famille d’intellectuels bien placé jusqu’au jour ou sa passion pour les animaux va l’amener à l’Université d’Agriculture aux environs de Tirana. Adrian Topalli, violoncelliste talentueux va se retrouver dans le même banc qu’elle, car par l’ironie du sort, l’étude de la médecine vétérinaire est la seule qui lui est accordée.
L’amour des deux jeunes issues des milieux différents va entraîner des complications inimaginables et Alma va vite comprendre que la dictature ne touche pas que les classes déchues, mais tout le monde…Elle n’épargne personne et détruit sans exception toute aspiration de liberté… elle ne laisse aucun espace inoccupé même parmi les plus intimes, pour arriver à un degré de contrôle jamais atteint nul part, dans une société interdite ou le Secrétaire du bureau du partie, connais parfaitement votre histoire jusqu’à l’état de votre hymen…
La particularité du livre de Klara Buda tient dans ce pari : écrire non pas le roman de la dictature, mais le roman des « blancs » de la dictature. Ces îlots de liberté que les amies protégent précieusement aident à comprendre l’abîme de la dictature qui règne en dehors…mais aussi comprendre que la dictature aussi féroce qu‘elle ne peut etre, elle ne peux pas effacer l’idéal de liberté qui se matérialise malgré la menace de la prison et même de la mort …