Surprise à la Fête Nationale d’Albanie à Paris

Le travail et l’approche de nos Ambassades doit se moderniser! Et voilà chose faite lors de cette fête nationale à Paris. Dans une jolie ambiance dans les somptueux locaux de la Mairie du premier arrondissement Place du Louvre, les meilleures des aires du classique albanais, anoblie par la voix de la gracieuse soprano Blerta Zhegu sonnaient dans la salle des mariages, juste en face du Palais des Rois de jadis. Accompagné en piano par Manjola Camuset – Trebicka  et Raphaël Aubry au violon, ces chansons c’était ce qu’il y avait de mieux pour marier la tradition et le classique, le moderne et la tradition!

Klara Buda
La soprano Blerta Zhegu chantant dans la fête nationale de l’Albanie à la Mairie du premier arrondissement de Paris

Paris, le 2 decembre, 2016

Langue Culture et fête nationale…

J’avais passé vingt ans de ma vie professionnelle â Paris, et la fête Nationale à l’Ambassade d’Albanie dans la capitale française n’avait plus de mystère pour moi. Pour un grand nombre d’adolescents d’origine albanaise non plus. Sans jamais refuser d’y participer – ses parents racontent – ils avaient toujours quelque chose de plus excitant à la place. Je doutais, que comme tout jeune née à l’occident, ils étaient, un peu, délaissés pour ne pas dire qu’ils en avaint marre du manque de fantaisie lors de l’organisation de cette fête annuelle souvent reléguée dans le folklore rouge et noir avec le plis comme seule « style de chapeau ».

Il est evident que le challenge de notre nation, ayant immigré en si grande nombre en Europe occidentale, réside dans la réponse de la question: comment arriver á transmettre notre langue et culture à ces enfants de deuxième génération, nés et vivant dans les pays d’intégration forte comme la France, Suisse, l’Italie, la Grèce au l’Allemagne !

C’est pour cette raison que la présence de nombreux enfants dans la salle des fêtes du premièr arrondissement de Paris, m’a fait un grand plaisir. Parmi eux l’arrière, petit fils de Jani Vreto, habillé en costard cravate, qui porte le nom de cette importante figure de la Renaissance Albanaise, était présent; son père l’introduit à mois. Je fûs ravie d’embrasser ce petit garçon, le descendant du grand Jani Vreto, dans cette ambiance du class parisien! Me salua-t-il en albanais, je ne me souviens pas! Mais imaginez une seconde, que l’arrière petit fils de Jani Vreto ne sache pas parler albanais. Cela semblerait perturbante!

Il nous est, donc, impardonnable comme parents et éducateurs de ne pas transmettre notre langue et culture!

Cela est une chose simple pourtant ! Et là encore, tous les psychologues nous le dirons : le succès de la trasmetion d’heritage des immigrés réside du fait de mêler la modernité du pays ou ils vivent et qui ai familier aux enfants avec le meilleur de leur culture et tradition. Cela était, chose faite, une reussite lors de cette fête nationale à Paris!

Au programe les meilleurs compositeurs Français et Albanais:” Beau Soir” de Claude Debussy, ” Après un rêve” et ” Clair de Lune” de Gabriel Fauré, compositeur français, elève du fameux  Saint-Saëns dont la musique ouvre chaque année le festival de Cannes. ” Margjelo” et ” Oh Jolie Moré” pour en citer seulement que quelqu’uns, et qui nous ont enchanté!

Dans les somptueux locaux de la Mairie du premier arrondissement Place du Louvre, des aires du classique albanais et français anoblies par la voix de la soprano Blerta Zhegu sonnaient dans la salle des mariages, juste en face du Palais des Rois de jadis, accompagné au piano par Manjola Camuset – Trebicka  et au violon par Raphaël Aubry. Avec une rare diction et sensibilité, sa silhouette gracieuse en parfaite harmonie avec ce lieu du chic parisien, Blerta Zhegu transmet beaucoup d’emotion. Elle excella dans ces chansons, qui marient la tradition et le classique, le moderne et la tradition! Le pari est gagné!

L’Ambassadeur Dritan Tola, l’archtecte de cet nouvelle tendance, dans sa parole fait l’éloge des pères fondateur de la nation Albnaise, de l’amitié avec la France et au nom de l’Albanie, aspirante democrate, demande la main de la France, la plus vielle democratie de l’Europe. La salle du mariage oblige! Puis, le maire du premier arrondissement, Jean – François Legaret salue les participants les yeux fixés aux enfants de toute âge; il est surpris, certes, mais là, il se tût, ne sachant que dire; le sait -il, que chez nous les enfants sont des Rois ?

Un concert à la hauteur, c’est pour quoi la Présidente du Comité municipal d’animation culturelle du 1er arrondissement de Paris, Carla Arigoni est là.

Finisant tout en élégance, une cocarde grise sur sa veste (qui semble un signe de soutien pour la France contre les actes barbares de Daech), l’Ambassadeur d’Albanie invite les participants au coctel offert par les frères Vardar, représentés par Hazis, le directeur du fameux théâtre Le Palace.

Les invités de marque ont honoré la fête avec leur presence: le représentant de la France pour les Balkans, le sénateur et ancien ministre de la Défense, Alain Richard, Pierre-Yves Le Borgn, le député des français de l’étranger, le Maire adjoint de Paris, Patrick Klugman, le président de l’Alliance Française, Jérôme Clément, l’ancien ministre et ancien secrétaire générale de l’Elysée, Jean-Louis Bianco, l’ancienne ministre Roselyne Bachelot, le representant de la famille Royale de l’Albanie, Skender Zogu, la présidente de la TV ARTE Véronique Cayla et son epoux Philippe Cayla, ancien président d’Euronews,  le representant et membre du conseil des instituions juives de France (CRIF) Jean-Pierre Allali, le président des éditions Michalon Ives Michalon, le président du groupe BRED/Banque Populaire Stève Gentili, Michel Tarran, Direction générale de la mondialisation de la culture aux Ministaires des Affaires Etrangeres et de nombreux d’autres personalités de la vie parisienne.

Et pour terminer en toute beauté, au rez-de chausé l’association Maison de l’Albanie avait monté un petit stande ou les amoureux français de l’Albanie presents sont venus pour acheter des livres et des guides; Jean-Paul Champseix, co-auteur des chroniques albanaises, 57 Boulevard Staline et même Yves Tournier, le célèbre communiste français parmi d’autres se sont arretées là.

Cette belle fête, tout en nous rendant heureux, était accueillante pour nos enfants et a transmis à eux un peu plus de nos meilleurs valeurs cultureles. Elle était, au passage, un bon mirroir pour nos compatriots d’intergration, les francais!

Un très agréable soirée, différente des fêtes precedentes. L’exquis était au randez-vous des albanais ce décembre 2016, une belle surprise!

Original article publié á Klarabudapost

De cet auteur

je-suis-parisienne

je suis Paris

Tu écris ce qu’on te dicte

Geraldine Reine éphémére force l’admiration

Claire Chazal

Jusuf Vrioni – Kalvari i intelektualit në Totalitarizëm